Une unité de recherche clinique à la Maternité
Cette Unité a été crée en 1997 pour promouvoir la recherche clinique au sein du service d'obstétrique, elle est actuellement rattachée au Centre de Recherche Clinique.
Pr Michel Boulvain
Médecin adjoint agrégé responsable de l'unité
+41(0)22 372 43 17
Michel.Boulvain@hcuge.ch
Véronique Othenin-Girard
Sage-femme et adjointe scientifique
+41(0)79 553 23 80
Veronique.OtheninGirard@hcuge.ch
Céline Pereira
Secrétaire et Data manager
+41(0)22 372 43 96
Celine.Pereira@hcuge.ch
De nombreux traitements, examens et interventions sont proposés aux femmes au cours de la grossesse ou au post-partum. La prise en charge de cette période très importante mérite certainement d'être évaluée scientifiquement.
Il est possible qu'au cours d’un suivi de grossesse ou d’accouchement un membre du service propose à une femme de participer à une étude clinique.
Nous remercions d'avance les femmes de participer aux études que nous organisons. Leur collaboration sera utile à d'autres femmes dans la même situation que la leur.
Nous remercions également les membres de la Maternité pour leur aide précieuse!
Les objectifs de l’unité de développement sont les suivants :
- Promouvoir des soins cliniques de qualité en développant une pratique médicale fondée sur des preuves (Evidence-Based Medicine) et promouvoir la santé des femmes.
- Evaluer les outils diagnostics et les interventions en Obstétrique.
- Développer des projets de recherche clinique.
- Fournir un appui méthodologique à la recherche clinique du service d‘Obstétrique.
- Enseigner la lecture critique de la littérature et participer à l'enseignement de l'obstétrique et de l'épidémiologie clinique (pré-, post-gradué et continu).
Etudes en cours
- Cohorte de femmes enceintes souffrant de surpoids ou d’obésité et leur enfant
- Du poisson-zèbre aux patients : expansion des cellules souches hématopoiétiques ex vivo
- Cerclage ou pessaire chez les femmes enceintes présentant une menace d’accouchement prématuré
- Consistance du col de l’utérus - SOFTCERVIX - Prédiction d’un accouchement prématuré par une mesure des propriétés biomécaniques du col de l’utérus
- Longueur et angles du col utérin par échographie endovaginale
- Recherche fondamentale utilisant des cellules de placenta humain
- Améliorer le bien-être maternel et de l’enfant après une césarienne en urgence
- Étude suisse de cohorte VIH mère-enfant (MoCHiV)
- Traitements antidépresseurs durant la grossesse et l’allaitement : prédiction de l’exposition au-travers du lait maternel et évaluation des effets sur l’adaptation néonatale et le développement du petit enfant
- Evaluation de la cicatrice de césarienne au 1er trimestre de grossesse
- Projet de recherche « GRP78 marqueur précoce de prééclampsie
- Registre des femmes ayant été exposées au virus Zika pendant la grossesse
FAQ
Qu’est-ce qu’une étude clinique ?
Une étude clinique est une étude scientifique dont le but est d'améliorer les soins. Ces études ont un rôle important dans la recherche et l’évaluation des interventions destinées à prendre en charge les malades, ou les personnes en bonne santé (par exemple pendant la grossesse).
Bien des années de recherche sont nécessaires pour évaluer un traitement. Une partie de cette recherche est conçue pour s’assurer que ce traitement est potentiellement efficace, mais aussi sans danger. Une fois le traitement estimé prometteur et inoffensif, on procède alors à des études à l'Hôpital. Parfois, l'évaluation porte sur des traitements utilisés depuis longtemps dont la sécurité a été prouvée.
Le but de ces études est de répondre aux questions scientifiques concernant des traitements déjà utilisés ou le développement de nouveaux traitements.
Ces questions portent sur:
> l’efficacité (si le traitement soigne la maladie)
> l’innocuité (l'absence d'effets secondaires)
> comment ce nouveau traitement se compare aux autres traitements existants.
D'autres aspects de la prise en charge des patients sont aussi étudiés. Par exemple: les examens permettant d'améliorer le diagnostic et l'étude des facteurs de risque d'une maladie.
Les études cliniques ont permis les progrès suivants:
> le développement de nouveaux traitements.
> l’utilisation de médicaments plus efficaces, provoquant moins d’effets secondaires.
> l’utilisation de médicaments permettant des périodes de traitement plus courtes.
> l'évaluation de certaines interventions médicales qui sont déjà utilisées, mais dont on connaît mal > l'efficacité ou les effets secondaires.
> le développement et l'évaluation de méthodes pour dépister ou diagnostiquer certaines maladies.
Lors de l'évaluation de certaines interventions, il est nécessaire de comparer des personnes qui reçoivent l'intervention à d'autres qui ne la reçoivent pas. Par exemple, on peut comparer un nouveau médicament avec un placebo (comprimé sans principe actif) ou avec un autre médicament plus classique. Une telle étude est réalisée quand il n'existe pas encore de preuve dans la littérature médicale que l'intervention procure un bénéfice pour le patient. En général, lors de telles études, les participants sont répartis en deux groupes suivant une liste préétablie. Cette répartition par le hasard est la seule manière d'obtenir deux groupes parfaitement comparables.
> La protection de la personne qui participe à une étude clinique est assurée par plusieurs mécanismes:
> Les projets de recherche sont conçus très soigneusement, pour faire bénéficier les participants des meilleurs traitements connus.
> La commission cantonale d’éthique et de la recherche (CCER), composée de membres du personnel médical et de personnes n'appartenant pas au milieu médical, révise chaque protocole de recherche avant le début de l'étude. Cette commission est chargée de s’assurer que l'étude est bien planifiée, que cette recherche pourra être utile dans le futur et qu’aucun patient participant à l’étude n’est soumis à des risques indus.
> Une information complète est donnée lors du recrutement (but, avantages, risques, effets secondaires), pour permettre à la personne de décider en connaissance de cause si elle souhaite, ou non, participer à l'étude. Le fait de refuser de participer à une étude n'entraîne pas de changement d'attitude de la part du personnel soignant. Si la personne accepte de participer à l'étude, un formulaire de consentement lui sera présenté. Même après avoir donné son consentement, la personne peut se retirer de l'étude à tout moment, sans devoir expliquer les raisons et sans que cela entraîne une modification de la qualité des soins.
Voici quelques exemples :
> Quel est le but de l’étude ?
> Quel genre de tests ou traitements seront administrés ?
> Quels effets secondaires pourraient être observés ?
> Existe-t-il d’autres traitements et quels sont leurs avantages et leurs inconvénients ?
> Quelle sera la durée de cette étude ?
> Combien de temps devrai-je y consacrer ?
> Qui pourrai-je contacter si j’ai besoin de poser d’autres questions ?
Liens utiles